Le Médoc
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Côté géographie
Le Médoc est une grande bande de terre triangulaire qui s'étend entre la cote océane et l'estuaire de la Gironde, au nord ouest de Bordeaux, et qui se termine par une pointe, au Verdon sur Mer. Au large de cette pointe on trouve le roi des phares, le phare de Cordouan lequel est, par un funeste hasard, charentais et non aquitain.
Cette lande de terre coincée entre le fleuve et l'océan a été formée par les eaux : après chaque ère glaciaire, le réchauffement climatique charriait en nappes galets, cailloux et graviers, sables et argiles, donnant ainsi naissance aux « graves » qui font la qualité des vins du Médoc.
Les eaux de pluie ont creusé leurs sillons dans ces graves. De ce ruissellement sont nés les sommets du Médoc et les vallons, ou « jalles » par lesquels l'eau rejoint le fleuve ou l'océan.
Aujourd'hui on peut distinguer deux Médoc : celui de la vigne et du fleuve et celui des pinèdes et de l'Océan.
Côté Océan, Hourtin et Lacanau font le bonheur des surfeurs et des vacanciers sur près de 50 kilomètres de littoral. Côté fleuve et vignoble, les appellations « Pauillac » ou « Margaux » résument à elles seules l'engouement que suscite ce Médoc là .
Côté Histoire
Le Médoc fut longtemps une terre sans vignes. Isolé, pris entre deux vastes mers, le Médoc était une terre plutôt sauvage.
Ce n'est qu'au début du Moyen âge que les communautés religieuses puis quelques grands seigneurs firent nôtre les premiers vignobles, autour de prieurés et de seigneuries.
Production d'abord locale, elle s'exporte progressivement vers l'Angleterre qui apprécie ces « french clarets », contraints par les guerres de Cent ans qui coupent l'Aquitaine du reste de la France.
Après la défaite de l'Angleterre, ce sont les parlementaires bordelais, ralliés à la couronne française, qui prennent possession du vignoble médocain et le développent progressivement.
La Révolution Française porte un coup d'arrêt au développement qualitatif du vignoble qui change de mains à ce moment là : beaucoup de propriétés sont spoliées et vendues comme « biens nationaux ». Les nouveaux acquéreurs sont principalement des négociants bordelais ou européens (dont beaucoup de hollandais).
Au cours du 19ème siècle, les vins du Médoc reprennent leur course à la qualité et à la quantité, course marquée en 1855 par un classement des crus, classement que l'on connaît encore aujourd'hui.
Les appellations
Les 8 appellations médocaines, Médoc, Haut-Médoc, Saint-Estèphe, Pauillac, Saint-Julien, Moulis-en-Médoc, Listrac-Médoc, Margaux, se répartissent sur 16.500 hectares.
Encépagement : seuls le cabernet sauvignon, le merlot noir, le cabernet franc, le cot (ou malbec), le petit verdot et la carmenère sont autorisés.
L'A.O.C Haut-Médoc s'étire et se déploie entre ses appellations voisines de Margaux, Pauillac, Saint-Julien, Saint-Estèphe, Moulis et Listrac, lui donnant une forme géographique originale.
Superficie : 4.657 hectares (28,5 % du vignoble médocain)
A.O.C MARGAUX : délicatesse, volupté, élégance, harmonie. Toutes ses caractéristiques lui valent sa renommée extrême et son prénom de femme, (seule A.O.C médocaine dans ce cas).
Superficie : 1.410 hectares (8,5 % du vignoble médocain)
A.O.C Médoc : l'appellation la plus grande s'étend paradoxalement sur la zone la plus étroite de la péninsule, à la pointe nord du Médoc.
Superficie : 5.742 hectares (35 % du vignoble médocain)
A.O.C Moulis : Le nom de Moulis a pour origine le nombre important de moulins installés jadis sur les jalles, ces petites rivières qui serpentant à travers le Médoc et assurent le bon drainage de son sous-sol. Les terres pauvres et froides de cette zone géographique, entrecoupée de quelques marais ne laissaient en effet se développer que le seigle. Cette pauvreté du sol fait aujourd'hui la qualité de ce terroir, le plus petit du Médoc.
Superficie : 633 hectares (4 % du vignoble médocain)
L'A.O.C Listrac Médoc se situe sur les « hauteurs » de la presqu'île médocaine, à quelques dizaines de mètres d'altitude seulement. Point culminant : 43m.
Superficie : 668 hectares (4 % du vignoble médocain)
A.O.C Pauillac : « il faut souffrir pour être belle ».
Le territoire de Pauillac jouit à la fois de croupes de graves garonnaises, de terres extrêmement maigres et de nombreux cours d'eaux. Idéalement drainées, parfaitement constituées, les terres de Pauillac sont à l'origine de sa réussite viticole exceptionnelle.
Superficie : 1.191 hectares (7 % du vignoble médocain)
A.O.C Saint-Estèphe : A mi-chemin entre Bordeaux et la Pointe-de-Grave, Saint-Estèphe est à la fois une commune et une appellation unique. Elle se distingue par une grande variété géologique de sols et sous-sols.
Superficie : 1.250 hectares (7,5 % du vignoble médocain)
A.O.C Saint-Julien : C'est au 17ème siècle que le terroir de la commune de Saint-Julien prend sa physionomie actuelle lorsque l'aristocratie bordelais découvre ses qualités viticole et y installe d'un coup d'un seul domaines et châteaux, lui conférant son unité de style.
Superficie : 910 hectares (5,5 % du vignoble médocain)
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